Les importateurs italiens peinent à satisfaire leurs clients éleveurs. Le relèvement du prix des jeunes bovins donne un peu plus d’aisance aux acheteurs, ce qui n’élude pas pour autant le problème de l’augmentation des coûts de production.
Le commerce est plus actif sur les marchés du centre avec des tarifs mieux orientés. À Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les prix des mâles charolais U de 400-450 kg se maintiennent entre 2,60 et 2,65 €/kg vif. La tendance est positive pour les U de 350-400 kg qui s’échangent entre de 2,65 à 2,75 €/kg. Les tarifs des plus légers de 300-350 kg se progressent à 2,85 €/kg à Moulins-Engilbert.
En limousins, le commerce est actif pour les bons lots de 350 à 400 kg vaccinés. Les tarifs qui se situent autour de 3,05 €/kg à Ussel ou aux Hérolles. Les prix des sujets de 300-350 kg, sont compris entre 2,80 et 2,90 €/kg à Agen ou Mauriac.
Les blonds d’Aquitaine, la demande reste soutenue pour les sujets de 300-350 kg vaccinés. Ils se valorisent autour de 3,40 €/kg sur les marchés de Cholet ou d’Agen. Dans la moyenne marchandise, les premiers sujets vaccinés après la date butoir du 31 août commencent à sortir. Ces animaux se vendent sans difficulté pour l’Espagne. La situation reste en revanche compliquée pour les mâles légers ou de moindre conformation non-vaccinés.
En femelles, les disponibilités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande italienne. Les tarifs restent bien orientés et compris entre 2,75 et 2,80 €/kg pour les bonnes charolaises. Les prix des limousines de plus de 300 kg oscillent entre 2,90 et 3,10 €/kg. Le commerce reste compliqué pour les femelles légères ou non vaccinées.
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