L’offre saisonnière reste mesurée. Les animaux profitent encore de conditions d’herbages favorables. Le statut vaccinal reste un atout majeur pour trouver preneur, même si la possibilité d’exporter des animaux avec PCR sur l’Italie réduit les écarts de prix avec la marchandise non-vaccinée.

 

Sur l’ensemble des marchés, les échanges sont fluides. Dans le centre du pays, les mâles charolais U de 400-450 kg se négocient à 2,63 €/kg vif de moyenne. Les sujets U de 350-400 kg s’échangent entre 2,60 et 2,70 € à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais.

 

Parmi les limousins, le commerce est actif dans les bons lots de 350-400 kg vaccinés. Ces animaux se valorisent entre 2,85 et 3,05 € à Ussel tandis qu’ils se négocient de 2,85 à 3,05 € aux Hérolles. À Agen ou à Mauriac, les broutards de 300-350 kg se commercialisent entre 3,80 et 3,90 €.

 

Sur les marchés de l’Ouest, la demande régionale est un peu plus ferme après les ensilages de maïs, permettant une bonne tenue des prix. Sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant, les charolais ou limousins de 250-300 kg U se vendent entre 2,90 et 3,05 €.

 

En femelles, les disponibilités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande italienne. Les tarifs restent très attractifs et compris entre 2,75 et 2,80 € dans les bonnes charolaises et entre 2,80 et 3,00 € dans les limousines de plus de 300 kg.

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