Sur le commerce à l’exportation, les expéditions vers l’Allemagne sont pénalisées par des conditions de vaccination contre la FCO depuis plus de 60 jours, car en période de tension sur l’offre, les pays qui ont signé des dérogations pour écourter le délai d’éligibilité tels que l’Italie et l’Espagne accaparent le gros des volumes. Les animaux non-vaccinés de qualité sont mis en place dans les ateliers français pour l’engraissement ou pour la repousse. Dans la moyenne marchandise, les animaux non vaccinés ne trouvent plus de débouché sur l’Espagne. Ils restent pour le moment dans les herbages.

 

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Sur les marchés de Châteaubriant et de Cholet, les tarifs sont reconduits. Les bons lots de charolais de 250-300 kg se vendent autour de 850 €. Ceux de 300-350 kg se valorisent en moyenne à 930 €. Dans le centre du pays, les mâles charolais U de 400-450 kg se négocient entre 2,55 et 2,65 €/kg vif sur Moulins-Engilbert et les broutards U de 350-400 kg s’échangent autour de 2,70 € à Châteaumeillant.

 

En race limousine, la demande reste soutenue dans les bons lots vaccinés de 300 à 400 kg à Ussel ou aux Hérolles. Les tarifs des animaux de 350-400 kg varient entre 2,85 et 3,10 €. Les mâles de 400-450 kg affichent entre 2,70 et 2,80 €. Les marchés du sud du pays sont pénalisés par la moindre activité sur l’Espagne. Les volumes ne sont pas très étoffés mais essentiellement composés d’animaux non vaccinés. À Mauriac, les prix des croisés salers de 350-400 kg s’établissent autour de 2,50 €. Les salers purs se vendent autour de 2,20 €, quel que soit leur poids.

 

En femelles, les tarifs des bonnes charolaises destinées au marché italien se tiennent entre 2,70 et 2,80 € et les limousines de plus de 300 kg se valorisent entre 2,75 et 3,00 €. A contrario, le commerce vers l’Espagne est complètement déstabilisé dans la moyenne marchandise.

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