Le dernier appel d’offres de l’Égypte, un des principaux importateurs mondiaux de blé, s’était finalement soldé par un renoncement, en raison des prix pratiqués.

 

« L’Égypte met à profit le léger repli des cours du blé pour lancer un nouvel appel d’offres pour des chargements entre le 15 et le 30 mars. Cet appel d’offres sera suivi de près, dans un contexte de taxes à l’exportation imposées par la Russie et face à une compétitivité des origines françaises qui pourraient de ce fait être retenues, au moins pour partie », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée le mardi 2 février 2021.

Hausse possible des exportations européennes

Les exportations européennes de blé tendre pourraient ainsi connaître un petit rebond.

Selon les derniers chiffres fournis par Bruxelles, le rythme des exportations de blé depuis l’Union européenne ont un peu régressé la semaine dernière, à 483 835 tonnes (511 572 tonnes la semaine précédente), pour un cumul de près de 15 millions de tonnes (18,2 Mt à ce stade, l’an dernier).

 

La France reste en tête, à 4,01 Mt, devant la Lituanie à 2,30 Mt et la Lettonie à 1,96 Mt.

« En matière de destination, l’Algérie reste en tête, à 3,17 Mt (3,23 Mt l’année dernière), devant la Chine, à 1,56 Mt (902 500 tonnes) et l’Arabie Saoudite, à 1,39 Mt (1,93 Mt) », a souligné le cabinet Inter-Courtage.

 

Les États-Unis ont vendu pour leur part 125 730 tonnes de maïs au Mexique et 110 000 tonnes au Japon, ce qui contribue à soutenir le cours des céréales.

 

Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 2 euros sur l’échéance de mars, à 225,50 euros, et de 0,50 euro sur l’échéance de mai, à 220 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 25 centimes sur l’échéance de mars, à 216,25 euros, et progressait de 50 centimes d’euro sur l’échéance de juin, à 212,75 euros.

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