Malgré un déficit de valorisation dans le secteur de la viande et des coûts de production à la hausse, les acheteurs restent présents sur les marchés. Les grosses structures d’engraissement ont besoin d’un flux régulier de marchandise alors que les petits engraisseurs se détournent de plus en plus de cette production. Dans le centre du pays, le commerce reste fluide avec des tarifs qui retrouvent des niveaux convenables pour les broutards lourds ou les taurillons herbés et vaccinés. Les mouvements à l’exportation vers les pays tiers sont limités.

 

Les bons broutards et taurillons charolais de 400-450 kg partent à 2,77 € à Moulins-Engilbert et Châteaumeillant. Les taurillons herbés de même poids se maintiennent autour de 2,65 €. Pour les plus légers, la belle marchandise d’automne de 300-350 kg vaccinée se négocie autour de 2,85 € à Cholet ou Châteaumeillant, mais les tarifs tombent à 2,66 € pour les animaux non-vaccinés à Châteaubriant.

 

Les transactions sont normales pour les limousins lourds envoyés sur l’Italie, alors que les plus légers ont un peu plus de difficulté sur l’Espagne ou la France. Les sujets vaccinés de 300-350 kg se valorisent autour de 2,90 € et les 350-400 kg U se négocient à 2,82 € de moyenne sur le cadran d’Ussel.

 

En dehors de la belle marchandise préparée pour l’exportation, le commerce se montre très sélectif pour les broutards de moyenne conformation, toutes races confondues. Ces animaux sont souvent non-vaccinés.

 

En femelles, la demande reste soutenue pour les bonnes laitonnes herbées que ce soit pour l’exportation sur l’Italie ou pour le marché intérieur. Les charolaises de 300-350 kg sont à 2,75 € Châteaumeillant et les limousines à 2,94 € à Ussel. Les femelles communes non vaccinées s’écoulent sur l’Espagne avec des tarifs compris entre 450 et 600 €.

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