Les faibles apports facilitent les échanges dans les broutards et les taurillons charolais d’herbe. Ces derniers ont repris quelques centimes sur les marchés et les cadrans. À Moulins-Engilbert, les broutards de 350-400 kg U de conformation se négocient autour de 2,80 € et les taurillons de 400-450 kg se valorisent en moyenne 2,73 €. Les animaux de fin de lot de stabulation ou de moindre conformation restent pénalisés.
Dans les limousins, les transactions restent très calmes en raison d’un repli de la demande italienne. Les sujets de 350-400 kg U se négocient à 2,82 € de moyenne sur le cadran d’Ussel.
Du côté des broutards blonds d’Aquitaine, les animaux lourds (350-400 kg) et vaccinés restent recherchés. Leurs tarifs s’établissent autour de 3,20 € à Cholet. Les mâles de 300-350 kg se commercialisent à 3,36 €. Les plus légers, souvent non vaccinés et achetés pour la repousse, se vendent à 3,27 € à Agen ou 3,15 € à Châteaubriant.
En femelles, l’activité commerciale est régulière dans les bonnes laitonnes d’herbe exportées sur l’Italie. Les charolaises âgées de 6 à 12 mois de 350-400 kg se négocient autour de 2,80 €/kg vif et celles de 12 à 18 mois de même poids se vendent à 2,60 € sur le marché de Moulins-Engilbert. Les femelles plus communes non vaccinées transitent vers l’Espagne à des tarifs plus faibles, notamment dans les légères.
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