« Parmi les facteurs […] engendrant cette fermeté sur les livraisons rapprochées, le manque de disponibilités sur le physique, conjugué aux craintes de dégâts de gel sur les USA. Ces craintes ne pourront être levées que dans plusieurs semaines, une fois la reprise végétative constatée », analysait le cabinet Agritel dans une note.

 

La veille, les cours étaient repartis à la hausse, après des commentaires du ministère de l’agriculture américain (USDA) « sur des dégâts possibles dans les plaines centrales, du fait de la vague de froid », rapporte Inter-Courtage.

 

« Les chiffres décevants de surfaces de blé de l’Outlook Conference, qui implique une baisse des semis de blé de printemps », ont également favorisé la hausse des cours, selon Inter-Courtage.

Appel d’offres du Pakistan

Le Pakistan a par ailleurs réalisé un nouvel appel d’offres pour 300 000 tonnes de blé tendre, précise Agritel. Les offres doivent être communiquées au plus tard le 2 mars.

 

« La Tunisie est également aux achats pour du blé dur, du blé tendre et de l’orge fourragère pour environ 100 000 tonnes chacun », ajoute le cabinet.

 

Vers 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,75 euro sur l’échéance de mars à 239,25 euros, et de 1 euro sur l’échéance de mai à 227,25 euros.

 

La tonne de maïs, elle, prenait 3,25 euros sur l’échéance de mars à 227 euros, et augmentait de 1,25 euro sur le contrat de juin à 218 euros.

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