« Dans certaines zones de Bretagne, les stocks fourragers sont limités. À cela s’ajoute une pluviométrie inférieure de 30 % à la normale de l’automne 2016 à début 2017. Enfin, certains éleveurs laitiers ont obtenu des allocations supplémentaires et se trouvent aujourd’hui avec davantage de vaches et génisses… Compte tenu du manque de réserves hydriques, il faut faucher les dérobées le plus tôt possible. Heureusement, la pousse de l’herbe a été en avance en début de saison grâce aux températures douces, ce qui a permis de sortir les animaux plus tôt que prévu et de réaliser des fauches d’excédent. Depuis deux semaines, les nuits plus fraîches freinent la pousse, mais les conditions de pâturage en journée restent très bonnes. Les récoltes de dérobées et les premières fauches ont été bonnes en termes de qualité, et la préparation des sols pour les semis de maïs a eu lieu dans de bonnes conditions. Il faut maintenant espérer une pluviométrie régulière pour assurer la culture, alors que l’Ille-et-Vilaine, les Côtes-d’Armor et le Morbihan ont déjà pris des arrêtés sécheresse. »