Le manque d’eau a pu gêner la levée des céréales. Certains secteurs du Sud cumulent moins de 20 mm depuis le 1er octobre. Le risque de levées hétérogènes et de pertes de pied est important. « L’eau a parfois permis un début de germination tout en laissant la graine dans le sec, explique Arvalis. Or, la graine ne supporte pas le sec plus de 8 à 10 jours une fois la germination activée. » Il est donc essentiel de compter les plantes levées, même si la pluie revient.
En dessous de 100 à 150 pieds/m² en blé dur, un sursemis ou un nouveau semis est à envisager. Idem en blé tendre en dessous de 80 pieds/m² en sol profond, et 150 pieds/m² en sol superficiel. Si le sursemis ou le ressemis en blé tendre s’avère nécessaire, Arvalis conseille des variétés très précoces (Hybiza, Solehio…) ou ultra-précoces à épiaison (Nogal…). Si un désherbage racinaire a été réalisé, le semis direct limitera la dilution de l’herbicide dans le profil.