Très endommagée, l’abbatiale Toussaint a été restaurée au début des années 1980. Aujourd’hui, grâce à sa verrière, l’édifice est devenu un écrin de lumière qui magnifie les sculptures de David d’Angers, né le 12 mars 1788 dans la cité angevine et mort le 6 janvier 1856 à Paris.
Le fronton
du Panthéon
Dans la nef s’exposent les plâtres de grande taille. On admire celui de Gutenberg, à l’expression sérieuse. Le corsaire Jean Bart impressionne par sa fougue et ses proportions. Dans la clarté, tous les détails deviennent visibles. Plus loin, au niveau de l’ancien jubé, le visiteur découvre le modèle d’exécution du fronton du Panthéon, une commande qui a contribué à la notoriété du sculpteur.
Ce lieu offre une occasion unique d’étudier, à hauteur d’homme, chacun des personnages. L’abbatiale Toussaint, également appelée galerie David d’Angers, présente par ailleurs des bas-reliefs, des esquisses et des médaillons. L’étage accueille les bustes. Tout au long de sa carrière, l’artiste s’est en effet attaché à immortaliser les grands hommes de son époque.
Anne Mabire