Le prix du foncier agricole en France est bien inférieur à celui de nos voisins européens, cela explique en partie que des investisseurs étrangers lorgnent sur nos campagnes. « Tant qu’il existera un écart aussi important entre le prix de la terre agricole et de la terre urbanisable, les propriétaires n’hésiteront pas à vendre leurs biens en vue de les artificialiser », explique Guillaume Sainteny, maître de conférences à Polytechnique. Il estime par ailleurs que la rentabilité du foncier agricole après impôts et prélèvements est nulle. Il prône pour une diminution, voire l’annulation de la taxation des espaces naturels.