L’Apad (1) s’est réunie en congrès les 15 et 16 décembre. L’objectif : donner un cap au développement de l’agriculture de conservation des sols (ACS) et de son label « Au cœur des sols ». La question de la rémunération carbone a en particulier été au cœur des discussions. Les membres de l’Apad souhaitent garder la main sur la valorisation des services environnementaux liés à l’ACS, et ne pas les limiter au « seul » stockage du carbone.
« Nous vendons la totalité du système ACS sur l’ensemble des éléments positifs qu’il apporte », explique François Mandin, président de l’Apad. Le but est de valoriser ce qu’il qualifie de « carbone premium » : un carbone sous forme de matière organique, et donc support de services environnementaux.
(1) Association pour la promotion d’une agriculture durable.