Le plan stratégique national (PSN), déclinaison française de la future Pac, doit donner les moyens au secteur agricole de mener les transitions nécessaires. C’est la position que la Confédération paysanne a martelée lors de ses vœux, le 12 janvier. Le débat sur le PSN étant en cours, le syndicat a formulé plusieurs propositions en ce sens.
Il demande que le paiement redistributif soit utilisé de manière « plus forte et plus étagée » avec l’ajout de seuils supplémentaires, à 20, 30 et 50 hectares, contre un seul à 52 hectares actuellement. L’aide aux petites fermes « oubliées de la Pac » pourrait être déplafonnée et les aides couplées bénéficier à la production de fruits et légumes, et de légumineuses. « Nous rejoignons les chambres d’agriculture qui appellent à des plans de transition dans le second pilier », a indiqué Nicolas Girod, porte-parole du syndicat. Il estime, qu’en contrepartie, les éco-régimes du premier pilier « doivent être contraignants et obliger à faire évoluer les pratiques ».