Faisant suite à l’annonce de la fin de la castration à vif des porcelets à partir de fin 2021 par le ministre de l’Agriculture, la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) et l’Association des vétérinaires exerçant en productions organisées (AVPO) ont souhaité « se positionner », dans un communiqué publié le 20 mars. Leur orientation est claire : « En l’état actuel des connaissances, nous préconisons l’arrêt de la castration chirurgicale et encourageons, de ce fait, l’élevage de mâles entiers, avec ou sans immunocastration. »
Alors que la possibilité d’anesthésier les porcelets sera offerte aux éleveurs, la SNGTV et l’AVPO avancent qu’« aucune [méthode d’anesthésie] ne nous semble satisfaisante aujourd’hui, tant pour des raisons techniques, de stress ou de douleur pour l’animal, que de difficultés de mise en œuvre par les éleveurs ».
« Lever les freins et difficultés »
Les deux organisations estiment nécessaire de réunir « rapidement toutes les parties prenantes, de l’amont à l’aval de la filière porcine, avec le ministère de l’Agriculture », dans l’objectif de « lever les freins et difficultés qui existent encore actuellement quant à ce mode d’élevage dans le contexte français ».