Lors de l'inauguration du Salon international de l'alimentation, le 15 octobre 2022, le ministre de l’Agriculture a été interrogé au sujet de la flambée des prix de l'énergie et le risque de délestage par de nombreux industriels de la filière laitière.

Une hausse qui devra être absorbée en partie par les coûts

Dans le cas où l'alimentation électrique venait à être temporairement interrompue cet hiver, "nous avons veillé à faire en sorte que l'agriculture et l'agroalimentaire soient dans les sujets prioritaires", a répondu Marc Fesneau lors d'un point avec la presse.

Le ministre a aussi espéré que les discussions européennes prévues la semaine prochaine à Prague apporteraient "de la visibilité", notamment sur une potentielle décorrélation des prix du gaz et de l'électricité.

Le ministre de l'Agriculture a assuré que l'État viendrait en aide aux "industries agroalimentaires énergo-intensives" pour tenter de réduire leur facture énergétique. Une partie de ces hausses devra toutefois, selon lui, être "absorbée par le coût" — autrement dit, être répercutée dans le prix d'achat des produits par les supermarchés, puis dans le panier du consommateur.