Le mercredi 3 avril, lors de l’examen du projet de loi sur la réforme de la chasse en commission au Sénat, Jean-Claude Luche, rapporteur de ce projet de loi, et Hervé Maurey, président de la commission, ont déploré qu’il « manque 41 millions d’euros pour le fonctionnement du futur Office français de la biodiversité ».
Selon un communiqué diffusé par le Sénat le 4 avril, Hervé Maurey constate « une fois de plus, le gouvernement nous présente une réforme non financée et renvoie à la prochaine loi de finances. De surcroît, il a clairement indiqué qu’une partie du financement sera assurée par un prélèvement supplémentaire sur les agences de l’eau, ce qui va encore affaiblir la politique locale de l’eau, pourtant essentielle aux collectivités territoriales. »
Renforcement de la lutte contre les dégâts de grand gibier
Sur la question des dégâts de gibier, la commission a souhaité améliorer la lutte en fixant des quotas plus précis au niveau local et en permettant une modification des plans de chasse par le préfet en cas d’augmentation significative des dégâts.
Le rapporteur du projet, Jean-Claude Luche a précisé : « Nous avons proposé de renforcer significativement la lutte contre les dégâts de grand gibier, en particulier des sangliers, qui sont un véritable fléau pour les agriculteurs et les forestiers dans de nombreux territoires. Cette évolution permettra également de réduire les besoins d’indemnisation à la charge des fédérations locales des chasseurs. »
La réforme de la chasse sera examinée en séance publique au Sénat à partir du 10 avril.