Après avoir épuisé toutes les voies de recours interne, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) annonce avoir déposé le 2 avril 2019, une plainte contre l’État français à la Commission européenne sur la chasse aux gluaux et sur l’allongement de la période de chasse des oies en février. La plainte porte sur trois points relatifs à la sauvegarde des populations d’oiseaux.

 

Autorisée de manière dérogatoire dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la chasse à la glu est estimée par la LPO comme n’étant pas contrôlée de manière efficace, du fait du nombre réduit d’agent de l’ONCFS et du manque de sélection de cette technique.

 

L’association dénonce aussi la reconduite systématique d’actes ministériels prolongeant la chasse d’oies en dehors de la période légale. Elle estime que la période d’ouverture du premier samedi d’août au 31 janvier est déjà suffisamment longue.

Vers une gestion des espèces menacées ?

Les autres points de la plainte concernent les mesures de conservation des espèces menacées considérées par la LPO comme insuffisantes. Elle demande le retrait des espèces les plus en danger dans la liste des espèces chassables, un moratoire, l’adaptation de période de chasse, et un prélèvement maximal autorisé par chasseur.