L’objectif de la réunion était de faire un point sur les contrats signés dans le cadre des négociations commerciales en cours et de contrôler l’application du relèvement du seuil de revente à perte, un des dispositifs clés de la loi EGAlim, dans les négociations.
Le ministre de l’Économie et des Finances s’est félicité d’un « bilan positif », en particulier pour la filière laitière. C’est dans ce secteur de production que l’impact de la nouvelle réglementation sera le plus direct, a-t-il précisé. Plusieurs accords ont été passés par les distributeurs avec les représentants des producteurs et transformateurs.
Dans un communiqué commun, les ministères de l’Économie et de l’Agriculture jugent cependant que ce premier bilan d’étape du déroulement des négociations est « nuancé ».
Certaines filières sont en retard
Bruno Le Maire a aussi indiqué que pour certaines productions, des efforts restent à faire. C’est le cas des céréales, et surtout de la viande. Mais il a réaffirmé qu’il était « déterminé à améliorer le revenu des producteurs ».
Le ministre compte s’assurer de la rigueur des contrôles de la DGCCRF afin que la loi soit bien appliquée, notamment sur trois aspects : la pratique contestable des pénalités logistiques, les déréférencements visant à faire pression sur les fournisseurs et le comportement des centrales d’achat. Bruno Le Maire a précisé qu’il faudrait aussi vérifier que le seuil de revente à perte s’applique bien aux marques de distributeur (MDD).
Mais tout cela se traduira-t-il concrètement sur le revenu des agriculteurs ? Une seconde réunion du comité de suivi des négociations commerciales sera organisée au début d’avril.