« Egalim 2doit s’appliquer à tous les acteurs ». Faisant suite au second comité de suivi des négociations commerciales qui s’est tenu le 16 décembre 2021, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) insistent : « Le contexte inflationniste actuel doit engager chacun à appliquer toutes les mesures de la loi pour qu’aucun acteur ne soit pris en étau par ces hausses de charges très fortes. »

 

Ils demandent que les prix des contrats en cours soient renégociés en tenant compte de l’augmentation des charges et que la non-négociabilité du prix des matières premières agricoles soit mise en œuvre le plus rapidement possible. « La priorité est la construction du prix par la marche en avant », sur la base de « contrats écrits qui tiennent compte des indicateurs de coût de production établis par les interprofessions », rappellent la FNSEA et JA.

 

Les deux syndicats rappellent également que les marques de distributeur (MDD) sont concernées par la loi Egalim 2 et que « le contexte inflationniste » doit être pris en compte dans les contrats concernant les MDD.

Des hausses raisonnées et raisonnables pour les industriels

L’Ania (Association nationale des industries alimentaires) met l’accent sur le fait que les 15 000 entreprises de l’alimentaire, souvent des PME, ne pourront pas « survivre à une 9e année de déflation » des prix.

 

« Les entreprises ont dès à présent impérativement besoin que les distributeurs prennent en compte la réalité économique actuelle. […] Les hausses de tarifs demandées par les entreprises sont raisonnées, raisonnables et objectivables dans ce contexte inédit », estime l’Ania.