Le 1er avril a sonné l’ouverture de la campagne des déclarations Pac. Face aux mesures de confinement, les organismes proposant un accompagnement pour les réaliser s’organisent pour remplir les dossiers à distance. Un défi qu’ils se disent prêts à relever, même s’ils craignent de ne pas tenir les délais du 15 mai.
Au centre CerFrance Saône-et-Loire, Sylvain Bernizet, le directeur du marché agricole, s’est préparé : « Pour les élevages tout en herbe, sans grand changement, ce sera assez simple : une validation par téléphone suffira. Il ne faut pas attendre pour demander l’aide aux bovins allaitants. »
Mais chez les céréaliers, pour la découpe des parcelles et le calcul des surfaces d’intérêt écologique (SIE), l’affaire se corse : « Nous sommes en train d’essayer des systèmes de visioconférence avec un partage d’écran. »
Une solution également étudiée du côté de la chambre d’agriculture régionale de Normandie. « Nous testons différents outils pour choisir le plus simple d’utilisation et susceptible d’être installé chez tous nos clients », précise Mickaël Mauger, chef produit Pac.
Les deux conseillers comptent aussi sur le report de la date de déclaration jusqu’au 15 juin, comme le permet la Commission européenne. Une opportunité que la France pourrait saisir au cours du mois d’avril, selon certaines sources syndicales. (Lire également page 44.) A.M. et S.B.