En janvier 2023, les abattages de volailles ont reculé de 9,5 % (en têtes) en glissement annuel. C’est ce qu’indique Agreste dans sa dernière note de conjoncture.
Dans les zones les plus impactées la grippe aviaire, « les densités d’élevage sont abaissées et des abattages sanitaires et préventifs sont pratiqués », précise le service du ministère. Ainsi, en têtes et en glissement annuel, les productions de canards à rôtir, de canards gras et de dinde ont respectivement reculé de –26,2 %, –23,7 % et –12,5 %.
Les mises en place de canard reculent de 52,3 %
Toujours en raison de la grippe aviaire, en décembre 2022 les mises en place de poussins de chaire ont fortement reculé.
« Dans les élevages, la densité des cheptels est abaissée, les vides sanitaires sont allongés. Le dépeuplement préventif est total dans les zones les plus touchées par l’Influenza aviaire », indique Agreste. Ainsi entre décembre 2021 et décembre 2022, les mises en place de canards, de dindes, de pintades et de poulets ont respectivement régressé de –52,3 %, –31,4 %, –30,5 % et –9,9 %.
L’influenza aviaire, qui sévit dans les élevages de poules pondeuses impacte aussi le prix à la production des œufs qui « se situe à un niveau sensiblement supérieur à janvier 2022 (+77,6 %) ». Agreste explique cette envolée par la baisse globale de production d’œufs. De plus, le prix de l’aliment a progressé de 22,9 % en glissement annuel.