L’assemblée générale du MPB, le 15 juin à Plérin (Côtes-d’Armor) a été l’occasion de faire un bilan de l’année 2017 sur le marché du porc. Avec une moyenne annuelle à 1,370 €/kg (+6 % par rapport à 2016), l’année a été plutôt bonne tirée par la demande chinoise les premiers mois. Depuis l’élan est retombé et le MPB a clôturé l’année à 1,142 €/kg, sa plus faible cotation de l’année.
Offre à la hausse
Pour 2018, la tendance est à la baisse. L’offre est importante partout dans le monde avec des prévisions de production à la hausse sur 2018 : États-Unis (+3 %), Chine (+2 %), Russie (+3 %), et Europe (+1,5 %).
« En 2017, on a produit 117 millions de tonnes de porc dans le monde et on en a consommé la même quantité, détaille Pascal Le Duot, le directeur du MPB. Inévitablement l’augmentation de la production va être supérieure à la hausse de la consommation compte tenu des tendances. Le marché devrait se tendre. »
Deux facteurs aux conséquences imprévisibles
Il reste toutefois deux nouveaux éléments qui ont fait leur apparition dans le commerce de la viande de porc et dont les conséquences sont imprévisibles :
- La peste porcine africaine qui devrait inévitablement jouer les troubles fêtes ;
- Les relations commerciales américaines qui se tendent avec de nombreux pays et notamment ses principaux clients, le Mexique qui importe 800 000 t et la Chine 500 000 t, ce qui pourrait offrir des opportunités aux Européens.
« Le marché du porc reste un marché d’opportunité ! » conclut Pascal Le Duot.