Le prix du lait ne s’est accru en moyenne que de 3 € la tonne dans l’Union européenne (UE à 28), entre les mois d’octobre et de novembre 2017. Pour décembre 2017, la Commission anticipe un repli de 0,2 %, avec une estimation à 377,60 €/t.

 

En France, le prix moyen du lait s’établit à 364 €/t en novembre 2017, soit une sensible hausse de 2 €/t par rapport à octobre. Chez certains de nos voisins européens, le prix a largement dépassé les 400 €/t en novembre : 418,60 €/t en Irlande, 417,50 €/t aux Pays-Bas, 405,20 €/t en Allemagne.

 

À l’inverse, il affiche un niveau inférieur à la moyenne communautaire en Pologne (364 €/t), au Royaume-Uni (351,50 €/t) et en Espagne (324,30 €/t). Pour rappel, il s’agit du prix moyen payé aux producteurs, comprenant les laits conventionnels, bio et AOP.

Baisse généralisée des cours des produits laitiers

La reprise de la collecte européenne, commencée cet automne, semble peser sur le cours des produits laitiers. Le cours de la poudre maigre poursuit son déclin, toujours handicapé par les stocks communautaires d’intervention. La dernière cotation européenne du 7 janvier s’établit à 1 440 €/t, nettement en deçà du prix d’intervention de 1 698 €/t. Sur un an glissant, le cours de la poudre de lait écrémé est en retrait de 31 %.

 

Sur le marché des matières grasses, les envolées du cours du beurre semblent révolues. La cotation européenne, qui avait atteint 6 500 €/t en septembre 2017, n’a depuis cessé de décroître, pour s’établir à 4 530 €/t le 7 janvier 2018. Sur un an glissant, le cours du beurre affiche désormais une progression modérée de 6 %.

 

Sur le marché des fromages, les cours européens du gouda et du cheddar s’érodent au fil des semaines et affichent respectivement 3 130 €/t et 3 160 €/t. Sur un an glissant, les cotations affichent un recul de 5 % pour le cheddar, et 2 % pour le gouda.