En cinq jours, la pétition destinée à Emmanuel Macron a déjà récolté plus de 4 300 signatures. Elle est accessible en ligne sur le site Change.org.

 

La FNB appelle également au rassemblement de ses adhérents devant les préfectures et sous-préfectures pour dire « Non aux accords UE-Mercosur ».

 

Parmi les actions, la FDSEA et JA de la Vendée ont organisé une mobilisation à La Roche-sur-Yon ce 5 février. La FDSEA et JA de l’Aveyron annoncent, quant à eux, une action syndicale « bruyante » mardi 6 février devant la préfecture, à Rodez.

Une question de souveraineté alimentaire

De son côté, Coop de France dénonce, dans un communiqué du 5 février, « une grossière erreur de calcul économique qui va détruire de la valeur en Europe. »

 

« Le Brésil cible ses exportations sur les produits européens à forte valeur ajoutée, détaille l’organisation. Le volume de viande exporté par le Brésil est concentré sur des morceaux de qualité comme l’aloyau. Un quota de 99 000 tonnes, tel qu’il est annoncé dans l’accord, représente environ un quart de la production européenne d’aloyau. Il est donc intellectuellement malhonnête de rapporter ce chiffre aux 7,2 Mt de viande bovine produites en Europe. » Le raisonnement est identique pour la viande de volaille.

 

« Aucun traité commercial signé par l’Europe ne doit accepter de comporter des clauses réglementaires inférieures à ce que l’Europe impose à ses propres acteurs, insiste l’association. C’est une question de souveraineté alimentaire et d’indépendance économique de l’Europe. Or l’Union européenne n’est pas en capacité d’imposer ses normes de production aux pays tiers. »