« La Commission européenne fait le choix politique de l’industrialisation des élevages biologiques et va tuer des exploitations et des modèles de production plus cohérents avec les principes de l’agriculture biologique », estime Guillaume Riou, président de la Fnab, dans un communiqué publié le 31 janvier 2019.

 

D’après le syndicat, les élevages de plus de 15 000 poules représentent en France « 2 % des exploitations, mais déjà 20 % du cheptel. […] La France avait été jusqu’à aujourd’hui préservée de la course à l’agrandissement des élevages biologiques, que d’autres pays d’Europe ont déjà connu. Mais nous voyons arriver des acteurs qui contournent les règles et développent des élevages de 24 000 poules. »

« Limitation à 9 000 poules »...

La Fnab soutient « une limitation de la taille des élevages à 9 000 poules et le respect du lien au sol, qui devrait obliger les producteurs à disposer des surfaces nécessaires pour nourrir en partie leurs volailles ».

 

Pour Guillaume Riou, « le brouillon actuellement proposé par la Commission européenne édicte des règles de production qui remettent en cause les modèles d’élevage pourtant plébiscités par les consommateurs. Elle pénalise notamment les petits élevages de volailles de chair en bâtiments mobiles et les élevages de porcs sur paille. »