. D’avril à septembre, les abattages retrouvent quasi les niveaux antérieurs aux épizooties de grippe aviaire (2011-2015) puis s’essoufflent légèrement au troisième trimestre. »

 

Dynamisme général au premier semestre

En têtes, l’activité a été dynamique au premier semestre dans la filière du poulet. Elle est en revanche en retrait au deuxième semestre. Sur l’année, les abattages sont « quasi stables depuis 2 ans, après une baisse de 3 % en 2016. Ceux de dindes continuent de reculer, –1,8 % en 2018 après –6,5 % en 2017, malgré une activité dynamique au premier trimestre de 2018. »

 

En décembre, les abattages de volailles ont reculé de 2,2 % en tec et 4 % en têtes sur un an. « Ceux de poulets et de canards à rôtir restent proches de la moyenne quinquennale, tandis que ceux de dindes sont bien en deçà : –4,5 % pour décembre. L’activité de la filière du canard gras, en nette progression chaque mois par rapport à 2017, ralentit en décembre. »

 

Les mises en place fléchissent

Du côté des mises en place, les derniers chiffres disponibles sont ceux de novembre 2018. Ils chutent de nouveau, de 7,5 % sur un an, mais de seulement 1 % par rapport à la moyenne de 2013 à 2017. Les mises en place de dindonneaux sont en repli continu depuis mars 2018. Après deux mois de baisse, les mises en place de canetons sont de retour à la hausse (+6 %).