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Au 20 avril 2022, la production cumulée des prairies permanentes est excédentaire et dépasse de 24 % celle observée au niveau national sur la période de référence allant de 1989 à 2018.
« Ce bon début de campagne est la conséquence des températures élevées depuis février, la faiblesse des précipitations n’ayant à ce jour que peu d’impact sur la pousse de l’herbe », indique Agreste.
Toutefois, la pousse cumulée, en ce début de campagne, n’est « pas exceptionnelle au regard des années 2019 et 2020, et surtout 2014 », précise Agreste. La production est supérieure de 5 points à la normale et représente 25 % de la production attendue cette année.
La Région Paca fortement déficitaire
Si la pousse de l’herbe est excédentaire dans toute la moitié nord, elle l’est un peu moins dans le Sud-Ouest. Seule la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) fait exception, la sécheresse ayant quelque peu perturbé la reprise de la pousse.
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Toujours selon Agreste, « le rendement des prairies est excédentaire dans les deux tiers des régions fourragères regroupant 80 % des surfaces en prairies permanentes ».

Sur la moitié nord du pays, l’excédent est important : « L’indice Isop dépasse 150 dans le Grand Est et est proche de 140 en Bourgogne Franche-Comté et dans les Hauts-de-France ». Si la pousse est normale dans le Sud-Ouest, elle est fortement déficitaire dans la Région Paca puisque l’indice Isop n’est que de 30.