« L’objectif est d’assurer aux éleveurs un prix rémunérateur, de vivre de notre métier et de moderniser nos élevages », assure Jean-Luc Chéreau, le président de la nouvelle association d’organisations de producteurs (AOP) Porc Grand Ouest, ce 14 septembre 2021 au Space à Rennes.
Cette nouvelle structure de l’amont a profité de la visite de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, pour officialiser sa création. Le locataire de la rue de Varenne a ainsi signé l’arrêté ministériel reconnaissant la formation de l’AOP. « C’est un moment d’histoire pour la filière porcine », a-t-il déclaré.
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Le prix du mâle entier comme référence
Parmi les dossiers d’actualité figure celui de la fin de la castration à vif des porcelets. La position de l’AOP Porc Grand Ouest se veut claire. « Le prix du vif doit se baser sur le mâle entier, et les sujets castrés devront faire l’objet d’une plus-value. Il faut une grille de prix uniforme », tranche Jean-Luc Chéreau, qui évoque également les projets de « porc à haute valeur environnementale (HVE) et de porc décarboné ».
Pour Julien Denormandie, s’agissant de l’arrêt de la castration à vif, « le défi est surtout de savoir comment faire pour que le surcoût lié à la castration soit pris en compte à l’aval. Cela revient à l’organisation de la filière, et je crois à la création de valeur par l’organisation. »
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