L’association Welfarm, qui se présente comme la défenseuse mondiale des animaux de ferme, dénonce le 14 avril 2021, les importations françaises de viande chevaline. Pour rappel, seulement 5 % du faible volume consommé en France sont produits dans l’Hexagone.

 

Le reste est « importé en majeure partie d’Amérique ou, indirectement, d’Australie » où selon l’association, les chevaux sont « affamés, meurtris, traînés hors des camions par des chaînes, parfois saignés conscients ».

De la viande sud-américaine dans les rayons

Les militants s’insurgent donc de trouver de la viande de cheval étiquetée en provenance de l’Argentine et de l’Uruguay dans les dix supermarchés des Hauts-de-France qu’ils ont visités en février 2021.

 

« Les distributeurs doivent s’engager à ne plus se fournir en Argentine, Uruguay ou au Canada et ne surtout pas se rabattre sur la viande australienne », affirme Adeline Colonat, chargée de mission à Welfarm. L’association indique également qu’elle a alerté la Fédération des bouchers hippophagiques sans obtenir de réponse.

La Commission européenne alertée

Welfarm demande aussi à la Commission européenne de « rayer l’Argentine, l’Australie, l’Uruguay et le Canada de la liste des pays autorisés à exporter de la viande chevaline vers l’Union européenne ».