. Ainsi, les exportations de bovins maigres dépassent de 18,1 % le niveau de mars 2020 et de 10,5 % le niveau moyen de 2015 à 2020.

 

 

Cette hausse reste à relativiser. En mars 2020, la crise du Covid-19 avait perturbé les envois de broutards français, notamment vers l’Espagne (–37,7 % par rapport à mars 2019) et vers l’Algérie (–74,3 % sur la même période).

 

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Un débouché italien dynamique

« En mars 2021, la demande étrangère de broutards français repart mais ne retrouve pas les niveaux d’avant la crise sur les marchés espagnols et maghrébins », estime Agreste.

 

Sur cette période, « les engraisseurs espagnols ont envoyé des bovins vivants vers le Liban et l’Arabie Saoudite et des bovins finis vers les abattoirs, relève l’Institut de l’élevage (Idele). Ces derniers ont racheté des veaux nourrissons mais aussi des broutards légers français qui valorisent plus vite les céréales renchéries. »

 

Du côté de l’Italie, « les ventes sont dynamiques : entre mars 2020 et 2021, elles augmentent de 6,6 %, après une hausse de 8,7 % entre mars 2019 et mars 2020 », calcule Agreste.