« Dans un contexte de forte inflation et face à une sécheresse exceptionnelle, les industriels laitiers sont engagés auprès des producteurs grâce à un prix du lait dynamique, en augmentation de près de 25 % en un an », souligne la Fédération nationale de l’industrie laitière (Fnil), le 30 août 2022. Pour maintenir ce cap et donner de la visibilité aux producteurs, la Fnil se repose sur les négociations commerciales en cours. Mais celles-ci sont jugées « trop tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces ».

 

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Une situation « intenable »

« Il n’est plus acceptable que le prix de vente aux consommateurs de nombreux produits laitiers se situe à un niveau très inférieur à celui de l’inflation des coûts », lance la Fnil. Et de rappeler que ses adhérents ont pris « sur leurs propres marges » pour « continuer à assurer la rémunération des producteurs » ces derniers mois.

 

Parce que « cette situation n’est plus tenable », la Fnil demande aux distributeurs de passer « immédiatement » les hausses « légitimes » demandées par les laiteries et que les contrats déjà signés « soient mis en œuvre de manière urgente ».