Les trois axes principaux du programme de recherche annoncé ce lundi 16 mai 2022 par l’Anses et l’IFCE sont :
- Le recensement des équidés et le suivi de leur mortalité ;
- Plusieurs risques associés aux parasites et aux pathogènes présents dans l’environnement des chevaux ;
- Les maladies en lien avec la reproduction.
« L’UMT Sabot (Santé et bien-être des équidés — organisation et traçabilité de la filière) vise à améliorer les connaissances sur certains risques sanitaires et pathologies affectant la filière équine », précisent l’IFCE et l’Anses dans un communiqué de presse.
Mieux connaître la population d’équidés
La prévention des maladies commence par une bonne connaissance de la population française d’équidés. Or sa taille, sa composition et sa répartition géographique sont mal connues à ce jour.
Le premier axe de recherche a donc pour objectif d’améliorer la traçabilité des chevaux et la surveillance de leur mortalité, en s’appuyant sur les bases de données et les systèmes de suivis déjà existants.
Diminuer l’utilisation de produits antiparasitaires
Le deuxième axe, qui porte sur les risques liés à l’environnement, comprend deux volets. Le premier est consacré aux parasites, avec pour objectif de diminuer l’utilisation de produits antiparasitaires. Cela passe à la fois par la prévention des infestations par des parasites digestifs et par un meilleur ciblage des chevaux devant être vermifugés. Limiter l’utilisation des antiparasitaires permet d’éviter l’apparition de résistances et la dissémination de résidus dans l’environnement.
Le second volet s’intéresse aux bioaérosols, des particules qui peuvent contenir des bactéries et des champignons pathogènes. Ceux-ci contribuent à la diffusion de certaines pathologies équines et peuvent également avoir des conséquences sur la santé humaine. L’objectif est de mesurer les niveaux d’exposition des chevaux, des cavaliers et des professionnels du milieu hippique pour repérer les situations les plus à risque.
Surveiller les maladies infectieuses
Enfin, le troisième axe de l’UMT étudie les maladies infectieuses liées à la reproduction. Il s’agit de mieux surveiller et prévenir les maladies sexuellement transmissibles, celles à l’origine d’avortements et les anomalies génétiques.
« Les différentes recherches de l’UMT bénéficieront à l’ensemble de la filière équine, avec une diffusion rapide des résultats aux professionnels », soulignent l’IFCE et l’Anses.