Le dépeuplement de l’ensemble des volailles de la Vendée , annoncé le 22 mars 2022 par Julien Denormandie , ministre de l’Agriculture, n’aura pas lieu. Dans une instruction technique publiée deux jours plus tard, le 24 mars 2022, le ministère de l’Agriculture restreint le dépeuplement aux élevages de volailles établis à proximité des couvoirs et des ateliers de reproducteurs en zone réglementée vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène.

 

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« Prioriser les élevages de palmipèdes »

Pour la rue de Varenne, ces derniers ont « un rôle stratégique pour la filière avicole ». Autour des sites qualifiés de « très sensibles », le dépeuplement préventif est prioritaire, et devra être réalisé dans un périmètre de 5 kilomètres. Il est réduit à 3 kilomètres autour des sites « sensibles ». « Le dépeuplement est fait en priorité de façon centrifuge, en commençant par les élevages les plus proches du site sensible », précise le ministère.

 

La rue de Varenne recommande de commencer par les élevages très sensibles situés en périphérie de la zone réglementée, puis « puis aller progressivement vers les zones les plus contaminées. » Il ordonne de prioriser le dépeuplement préventif par les élevages de palmipèdes, car ils sont « excréteurs majeurs » en cas de contamination.

 

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Réformes accélérées de volailles

Concernant les lots d’animaux valorisables, le ministère appelle à un « engagement sans délai des opérations d’abattage ». Ces lots sont les seuls à ne pas faire l’objet d’un abattage sur ordre de l’Administration. Il demande également une réforme accélérée de certains lots non finis, par exemple l’« envoi à l’abattoir de lots de jeunes canards à partir du poids de 2,2 kg » ou de « poulettes futures pondeuses ».

 

Les poules pondeuses situées dans un périmètre de 3 kilomètres autour des sites très sensibles feront aussi l’objet d’une réforme accélérée. Quant aux lots de très jeunes animaux, la rue de Varenne prône la « mise en œuvre d’une solution d’euthanasie in situ ».

 

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