Les 27 ministres en charge de l’Économie et des Finances ont adopté le 5 avril à l’unanimité la directive européenne permettant d’applique un taux réduit « aux équidés vivants et à la fourniture de services liés aux équidés vivants ». Une nouvelle saluée par un communiqué de presse commun de la FNSEA, Jeunes Agriculteurs, la Fédération nationale du cheval et le Groupement hippique national.
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Une bouffée d’air
Avec les restrictions sanitaires durant le Covid et la fragilisation de l’économie des ménages, la filière était en difficulté. Cette décision va permettre de regagner en compétitivité et de « rebondir malgré un contexte toujours difficile », selon le communiqué.
Cette décision est le résultat d’un travail de plus de 10 ans mené par la profession. L’échelon européen déverrouillé, « il appartient désormais au gouvernement et aux parlementaires de transposer au plus vite cette directive en droit interne afin de répondre aux besoins urgents des entreprises du secteur équin », selon le communiqué.
Aller vite et bien
« La profession demande aux candidats à l’élection présidentielle de faire de la mise en œuvre de cette mesure l’une des priorités des 100 premiers jours qui suivront l’élection du président de la République », précisent les organisations.
L’objectif est de l’inscrire dans la prochaine loi de finances de la fin de l’année 2022 pour une application le 1er janvier 2023.