, en février 2022, les abattages de volailles augmentent en poids de 2,1 % par rapport au niveau de février 2021, marqué par la précédente épizootie. Ils sont de nouveau portés par ceux de poulets, de canards à rôtir et de pintades.

 

© Agreste
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La nouvelle épizootie d’influenza aviaire impacte toutes les espèces avicoles. La production de canards gras est toutefois plus touchée compte tenu de la localisation des foyers épidémiques situés principalement dans le Sud-Ouest.

 

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Augmentation des importations et des exportations pour la viande de poulet

Selon les chiffres du ministère, en janvier 2022, les volumes importés de viandes de poulet (Gallus) continuent d’augmenter fortement. Ils croissent de 28,0 % sur un an, soit +13,5 ktec. Les achats progressent, notamment en provenance du Royaume-Uni (+5,3 ktec de découpes de poulet) et de Belgique (+6,0 ktec de découpes et de préparations).

 

En parallèle, les volumes exportés de viandes de poulet augmentent de 32,5 % sur un an, soit +7,1 ktec. Les exportations continuent d’être portées par la demande de l’UE vers laquelle elle augmente de 73,1 %, soit +8,1 ktec, alors qu’elles reculent vers les pays tiers de 9,0 %. Les ventes augmentent notamment vers les Pays-Bas (+4,0 ktec de découpes de poulet), et se contractent vers l’Arabie Saoudite (–1,4 ktec de poulets entiers).

 

Le solde extérieur des échanges de viande de poulet se détériore sur un an, s’établissant à — 32,6 K téc et à — 65,4 M€. En janvier 2021, il était de — 26,2 K téc et — 48,4 M€.

 

La consommation de viandes de volailles reste soutenue. En janvier 2022, elle progresse de 7,1 % sur un an, portée par les viandes de poulet et, dans une moindre mesure, par celles de dinde.

© Agreste
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L’activité des couvoirs est ralentie

Toujours selon le ministère de l’agriculture, compte tenu de la reprise de l’épizootie aviaire et de la mise en place du plan de biosécurité renforcé (réduction de la densité des élevages avicoles, dépeuplement…), l’activité des couvoirs de poussins de chair (et de ponte) se réduit en janvier. Les mises en place de poulets reculent de 3,3 % sur un an. Cette baisse est à apprécier par rapport à des niveaux déjà bas dans le contexte de la précédente épizootie. Elles sont inférieures de 17,2 % comparativement à la moyenne de 2017 à 2021.

 

De la même façon, le recul de 1,7 % des mises en place de dindonneaux masque la chute de 18,5 % par rapport à la moyenne quinquennale.

 

Les mises en place de canetons sont supérieures de 23,2 % aux niveaux bas de janvier 2021. Pour ces deux espèces, les éclosions demeurent inférieures de 31,7 % au niveau de la période 2018-2020 (hors périodes de crise sanitaire).