La seconde série de taureaux limousins, issue de la campagne de 2021-2022, était composée de 99 veaux, dont 50 RJ, 43 espoirs et 6 non qualifiés en provenance de 76 élevages issus de 25 départements. Les enchères se sont tenues les 12 et 13 janvier 2022 dans le ring des ventes du pôle de Lanaud et simultanément sur internet.

 

Parmi les acheteurs, « l’Aveyron tire son épingle du jeu, avec deux animaux top price », relève Interlim dans un communiqué publié le vendredi 14 janvier 2022. L’organisme souligne tout de même l’obtention de « très belles enchères » pour de jeunes reproducteurs issus d’élevages du Cantal, des Bouches-du-Rhône et des Côtes-d’Armor. Signe que les exploitations hors berceau font aussi « entrer des animaux de grande qualité à la station nationale », salue Interlim.

43 veaux « espoirs » trouvent preneur

Comme à l’accoutumée, les veaux qualifiés « espoirs » ont ouvert le bal le mercredi 12 janvier 2022. Sur les 49 candidats proposés aux enchères, 43 d’entre eux ont trouvé acquéreur, soit un taux de vente de 88 %. La moyenne de prix s’est établie à 3 063 €.

 

Le prix record a été décroché par Ravioli Espoir, né à l’EARL Rouchès (Aveyron). Ce jeune mâle, fils de Marabou RR VS, a été acheté par le Gaec de Montliard (Creuse) pour 5 200 €.

 

Ravioli Espoir a été un jeune mâle performant en station. « Il est volumineux avec de la puissance, de bonnes longueurs de corps et de bassin. Du côté de la génomique, il bénéficie du label Vêlage + récompensant d’exceptionnelles facilités de naissance et aptitudes au vêlage », analyse Interlim. © Interlim
Ravioli Espoir a été un jeune mâle performant en station. « Il est volumineux avec de la puissance, de bonnes longueurs de corps et de bassin. Du côté de la génomique, il bénéficie du label Vêlage + récompensant d’exceptionnelles facilités de naissance et aptitudes au vêlage », analyse Interlim. © Interlim

Un carton plein pour les mâles « RJ »

Au lendemain des ventes « espoirs », une promotion de 50 reproducteurs jeunes (RJ) a fait son entrée sur le ring. La totalité des animaux a trouvé preneur lors de la vente, à une moyenne de prix de 5 664 €.

 

Rafiot RJ, né lui aussi à l’EARL Rouchès (Aveyron), a obtenu le top price de la vente. « Il a été adjugé 17 900 € au Gaec Desassure (Creuse) au terme d’enchères très disputées », commente Interlim.

 

« Rafiot RJ est également un fils de Marabou RR VS, avec un excellent bassin, du volume, de la puissance et beaucoup d’harmonie. Du côté de la génomique, il affiche : CR 9, DS 9 et AV 9, ce qui lui donne le label Vêlage + », indique Interlim. © Interlim
« Rafiot RJ est également un fils de Marabou RR VS, avec un excellent bassin, du volume, de la puissance et beaucoup d’harmonie. Du côté de la génomique, il affiche : CR 9, DS 9 et AV 9, ce qui lui donne le label Vêlage + », indique Interlim. © Interlim

 

Trois autres jeunes taureaux ont franchi la barre symbolique des 10 000 € :

Ramoneur, né chez Sébastien Merle (Cantal), a été adjugé 12 800 € à un éleveur polonais, Krzysztof Pulkowski. Ce fils de Newton Espoir sur Lecon RR (origines Icibas RJ) est un taureau complet, profond, large, épais dans son dessus, racé, doté d’un très bon bassin et d’un gros potentiel de croissance.

Régal, issu de l’EARL Prairies-Maureau (Bouches-du-Rhône), rejoint le cheptel de José Marques Cheiro Do Monte LDA, au Portugal, pour la somme de 10 600 €. Fils de Nelson RJ sur Majorette RR, est un mâle très performant, harmonieux, avec beaucoup de volume et un très bon quartier arrière. Du côté de la génomique, il bénéficie du label Vêlage + pour ses facilités de naissance et ses aptitudes au vêlage.

Rythme, né à l’EARL du Bois au Bé (Côtes-d’Armor), a été acheté 10 500 € par l’EARL Domaine Saint Elevert (Meurthe-et-Moselle). Ce fils de MMS RR VS sur Harmonie TA PS (origines Valseur MN RRE VS) est de type mixte, avec beaucoup d’harmonie. Il possède un dos large et épais, ainsi qu’un excellent quartier arrière. Du côté de la génomique, il présente : DM 10 +, CR 9 et AL7.

L’intérêt des acheteurs étrangers ne démord pas

Il est à noter que 11 veaux « espoirs » sur 49 et 9 sujets « RJ » sur 50 partent à l’exportation, ce qui démontre l’intérêt toujours soutenu des clients étrangers pour la génétique française « made in Lanaud », félicite Interlim. Au total, sur cette seconde série, vingt jeunes reproducteurs limousins, soit plus de 20 % des effectifs, ont pris la route en direction de six pays différents, résume l’organisme.

 

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