Parmi les taureaux retenus cette année par France limousin testage (FLT) pour étoffer sa gamme « qualités maternelles », Edakkya est le plus complet. Ses filles sont de type mixte, avec un équilibre correct entre le muscle (100) et le squelette (95). Edakkya se distingue sur tous les postes de production : la fertilité (120), l’aptitude au vêlage (106), et la capacité d’allaitement (110). Vu son pedigree, c’est un mâle facile à utiliser, mais à réserver aux vaches (IFnais = 97).
Utilisable sur génisses (IFnais = 101), Erebos est toutefois à accoupler à des femelles dotées de bons bassins. Ses filles vêlent bien (112). Légers a la naissance, leurs veaux bénéficient du potentiel laitier (106) de leurs mères. Erebos est de type mixte mais ne laisse pas une descendance volumineuse (93). C’est un élément à garder à l’esprit pour utiliser ce fils d’Urville sur Ionesco, deux taureaux d’insémination.
Un champion
de la morphologie
Fils de Manoir MN, un taureau de monte naturelle diffusé par insémination, Esa est le champion de la morphologie pour cette série. Ses filles sont les plus grosses jamais vues lors des évaluations. Elles affichaient 630 kg au vêlage, à deux ans, les autres pesant 580 kg. Elles sont très au-dessus de la moyenne en morphologie (DS = 123, DM = 114), mais pas laitières (97). Esa est donc un taureau à utiliser sur des vaches (IFNais = 91) avec un bon potentiel laitier.
Ewek ne posera pas de soucis d’utilisation non plus, vu ses origines. De type mixte viande, il produit des filles très épaisses dans le dessus et avec un beau quartier arrière. Elles sont fertiles (106) et laitières (101). En revanche, ce ne sont pas des championnes au vêlage (93). Ewek a un second point faible : le développement squelettique (84). Autrement dit, ses filles sont petites, rondes (116) et laitières, un bon modèle pour la production de veaux sous la mère. C’est donc un taureau à utiliser sur des vaches avec du volume. Eric Roussel