La vaccination fait partie intégrante des mesures de prévention contre les maladies respiratoires des veaux, à condition de mettre en place un protocole adapté à la situation sanitaire de chaque élevage (1). L’éleveur doit aussi déterminer s’il souhaite une protection sur une longue période, ou sur une courte période en ciblant les pathogènes virulents (en particulier le virus respiratoire syncytial, VRSB).
Les périodes de vêlage, donc de temps passé sous bâtiment, déterminent la durée de la période à risque, donc celle du besoin de protection. Si nécessaire, plusieurs vagues de vaccination seront mises en place.
L’âge auquel les veaux sont malades détermine l’âge auquel débuter la vaccination, afin d’anticiper la période à risque. La durée nécessaire à l’installation de l’immunité après la vaccination est un autre critère : pour une protection dans les premières semaines de vie, le vaccin intranasal est le seul à même d’être efficace vite. S’il n’est pas possible, on passera par la vaccination des mères pour un transfert d’immunité via le colostrum.
Pour les bovins à l’engraissement, la période à risque est dans les trois semaines après la mise en lot. La vaccination doit donc avoir lieu avant, et non lors de l’allotement.
E. C.
(1) « Les points clé d’un protocole de prévention vaccinale des maladies respiratoires », interventions de MM. Belbis, El Bay, Plassard et Jozan lors des Journées nationales des GTV 2017.