Une relative stabilité prévaut sur la paie de lait des éleveurs européens. En janvier 2020, le prix du lait moyen s’établit à 353,40 €/t dans l’Union européenne à 27 (hors Royaume-Uni), soit 2,60 € de moins qu’en décembre 2019. Parmi les principaux producteurs, le prix du lait atteint en moyenne 349,40 €/t en Allemagne, 365 € aux Pays-Bas, 327,60 € en Pologne, 397 € en Italie et 346,70 € en Irlande.
Pour février 2020, la Commission européenne anticipe un prix moyen payé de 351,30 €/t, soit un nouveau recul de 2,10 € sur un mois. En France, le prix moyen du lait affiche 364,20 €/t en janvier 2020, soit un sensible recul de 3,60 € par rapport à décembre 2019, mais une progression de 4,40 € sur un an. Pour rappel, il s’agit du prix moyen payé aux producteurs, comprenant les laits conventionnels, bio et AOP.
Les cours de la poudre et du beurre décrochent
Du côté des ingrédients laitiers, les difficultés logistiques liées à l’épidémie de coronavirus semblent impacter les cours, notamment sur le marché de la poudre de lait écrémé. La dernière cotation européenne (du 1er mars) s’établissait à 2 540 €/t, en recul de 3 % sur un mois, mais en nette hausse de 36,5 % sur un an.
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S’agissant du beurre, une lente érosion s’est engagée depuis le début de l’année 2020. Le cours européen se rapproche de 3 500 €/t. Il affichait 3 530 €/t le 1er mars, en repli de 2,9 % sur un mois, et de 16,5 % sur un an.
Dans ce contexte baissier, seuls les fromages résistent. Avec une cotation à 3 280 €/t le 1er mars, l’édam progresse sensiblement de 0,6 % sur un mois, et de 7,2 % sur un an. À 3 290 €/t, le cours du gouda se maintient sur un mois et augmente de 6,1 % par rapport au 3 mars 2019. Quant à l’emmental, la cotation européenne affichait 4 950 €/t le 1er mars dernier, en hausse de 4 % sur un mois, et de 2,2 % sur un an.