publiée ce lundi 11 janvier 2021.

 

 

Baisse des abattages totaux de volaille

En novembre 2020, « les hausses des abattages de poulets (+2,3 % sur un an) et de poules de réforme (+29,2 %) sont contrebalancées par la chute des abattages de canards à rôtir et de pintades ».

 

En cumul de janvier à novembre 2020, les abattages totaux de volailles reculent de 1,9 % en têtes, « pénalisés par la baisse marquée depuis le printemps de l’activité des filières des canards à rôtir, à gaver et des pintades ».

 

La contraction en poids est moins marquée (–1,4 % sur un an), compte tenu du poids soutenu des carcasses des volailles. Sur cette période, les abattages de poulets sont en hausse de 2,2 % par rapport à la moyenne quinquennale. En revanche, ceux de dinde sont en retrait de 3,8 %.

Consommation soutenue

En octobre 2020, la consommation française de viande de volailles calculée par bilan est en hausse de 6,2 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. « Sur un an, elle croît de 2,8 %, tirée par la demande française de viande de poulet (+3,0 %, après des pics très élevés de juillet à septembre) », précise Agreste.

 

La viande de dinde est également plébiscitée. En octobre dernier, la consommation bondit de 7,3 % sur un an, « poursuivant une tendance haussière de la consommation depuis mai ».

En revanche, la consommation de viande de pintade est en chute (–21,9 %), « tandis que celle de canard renoue avec les niveaux d’octobre 2019 (–0,1 %) ».

Le déficit commercial se creuse

Sur le volet des échanges, les exportations françaises de viandes de poulet se replient de 9,5 % en poids sur un an en octobre 2020. « Les ventes vers l’Allemagne, le Royaume-Uni, et l’Espagne peinent à se redresser depuis le premier confinement, le marché européen étant fortement concurrencé par les viandes de volailles polonaises », note Agreste.

 

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En parallèle, les importations de viandes de poulet progressent de 4,5 en volume sur un an, « notamment en provenance des pays tiers et de l’Espagne, malgré la hausse croissante des achats à la Pologne ».

 

En conséquence, « le déficit extérieur des échanges de viandes de poulet se creuse légèrement en volume sur un an, s’établissant à – 20 700 tonnes-équivalent carcasse. En valeur, il se stabilise à – 48,1 millions d’euros ».