liste les 290 communes du Sud-Ouest concernées. La plupart des localités ajoutées se situent dans les Pyrénées-Atlantiques.
La veille, lors d’une conférence de presse à Paris où Stéphane Le Foll présentait le calendrier des indemnisations à venir, Bruno Ferreira, conseiller au ministère de l’Agriculture, a fait le point sur la situation des départements touchés par le virus. « Le Tarn, l’Aveyron, le Lot-et-Garonne, une partie isolée à l’est du Gers, ainsi qu’une zone à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques sont considérés comme stabilisés, rassure-t-il. C’est-à-dire qu’il n’y a pas eu de foyer ni de suspicion depuis plus de huit jours après le dernier abattage. » Dans certains endroits, la zone de protection pourrait être levée.
En revanche, dans une zone s’étendant sur les Landes, le Gers en partie, avec un prolongement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, la situation paraît plus critique. « Nous avons procédé à l’élimination des foyers et à l’abattage préventif dans des zones considérées comme prioritaires, reprend Bruno Ferreira. Les premiers résultats cibles des lieux stables, preuve que l’abattage préventif a fonctionné. » L’instabilité persiste notamment sur le front ouest, et sur la zone à cheval sur le département du Gers et des Hautes-Pyrénées. Les mouvements des animaux y sont limités et contrôlés.
800 000 animaux abattus
« Les abattages préventifs tels qu’ils avaient été programmés le 4 janvier 2017 visaient une population potentielle de 1,2 million d’animaux, rappelle Bruno Ferreira. Mais l’ensemble n’a pas été tué. L’objectif, c’est de travailler selon les priorités, et si la situation se stabilise ou si elle évolue, de les revoir au fur et à mesure. Pour l’heure, environ 800 000 animaux ont été abattus de façon préventive. »
L’extension prévue dans l’arrêté du 20 janvier 2017 liste les communes qui pourraient faire l’objet d’abattages préventifs si les cas en question venaient à être confirmés. « Et il faut insister sur le conditionnel, puisque les suspicions ne sont pas encore confirmées, lance-t-il. C’est une mesure de précaution pour gagner du temps, être plus réactif encore sur les mesures à appliquer. »
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