Le 1er septembre 2016, Olivier Picot, le président de la Fédération nationale des industries laitières privées (Fnil), organisait une conférence de presse pour mettre en garde contre « l’isolement de la France laitière » vis-à-vis du prix du lait. L’Hexagone serait « en contradiction totale avec l’idée même du marché unique européen ».

« Que le meilleur gagne »

Le président de la Fnil a rappelé que les industriels laitiers évoluent dans un modèle choisi par l’Europe et la France. Et dans ce cadre, la règle du jeu est « que le meilleur gagne, lance Olivier Picot. Nous devons opérer dans une connexion au marché totale. Si nous sortons, en termes de prix, des connexions du marché européen et mondial, l’isolement qui en résultera sera fatal. [Or] les prix du lait en France sont les plus élevés d’Europe, ce qui pose des problèmes de compétitivité. »

Les conséquences d’un marché ouvert

Le marché ouvert « a des conséquences sur ceux qui, par malheur, ne seraient pas les plus compétitifs », constate Olivier Picot. « On a bâti un système fondé sur la compétitivité, et non pas sur l’agencement du territoire et l’emploi local… Mais cela, on ne peut pas nous le reprocher à nous. » Il affirme cependant que pour lui, « la vraie porte de sortie » de cette situation est bien la recherche de compétitivité.

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