Sécuriser, encore et encore. D’après l’institut de l’élevage (Idele), « les facteurs de risques pour les infections mammaires sont multiples mais l’environnement de vie des vaches est un élément central ». Publié par l’institut dans le cadre du second plan Écoantibio, l’ouvrage Moins d’antibiotiques avec de bonnes pratiques d’élevage et des bâtiments adaptés reprend les grands préceptes du logement des vaches taries.

Viser « 110 % de confort »

Afin d’isoler les mamelles des pathogènes, d’autant plus en l’absence d’obturateur, il est conseillé d’offrir une zone de couchage saine en limitant les dépôts de bouses (aire bétonnée raclée à proximité, paillage régulier, ambiance maîtrisée) et de lait (éloignement de l’atmosphère de traite). L’Idele précise qu’à « moins de 40°C à 10 cm de profondeur, la fréquence du curage doit être raisonnée pour éviter de perturber l’équilibre [bactériologique] des litières accumulées ».

La présence de crevasses et gerçures sur les trayons, dues à un dimensionnement inadapté des logettes, une surdensité en aire paillée (moins de 6 m²/vache) ou un courant d’air froid peuvent également faciliter la migration des agents infectieux.

Enfin, « le stress est l’ennemi numéro un de l’immunité », rappelle Luc Manciaux, vétérinaire chez BCEL Ouest. Vie grégaire, nombre de logettes et de places aux cornadis suffisant, voire supérieur au nombre de vaches présentes, sol non glissant et confort thermique sont autant de volets à prendre en compte.

Proximité du troupeau et rigueur sanitaire prévalent également dans le cas des box de vêlage.

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Frédéric Thépot, éleveur laitier dans les Côtes-d’Armor, ne compte pas ses heures quand il s’agit de bichonner ses vaches taries.
Frédéric Thépot, éleveur laitier dans les Côtes-d’Armor, ne compte pas ses heures quand il s’agit de bichonner ses vaches taries.

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Tarissement : Réduire la consommation d’antibiotiques