«L’absence de maladies est primordiale pour le confort et le bien-être des animaux », assure François Claine, vétérinaire à l’Arsia (1), qui intervenait à Tech-Ovin à Bellac (Haute-Vienne), le 4 septembre.
Pour détecter précocement les problèmes de santé, il existe une multitude de signes indirects et de « scores » observables facilement par l’éleveur. La note d’état corporel (NEC) fait partie de ceux-ci. Elle permet de déceler tôt l’amaigrissement anormal. « Avec le score Famacha, l’éleveur évalue l’état d’anémie du mouton », poursuit-il. Pour cela, le niveau de décoloration de la muqueuse (du rouge au blanc en cinq stades) est estimé en abaissant la paupière de l’agneau ou de la brebis. Plus la teinte tend vers le blanc et davantage le risque d’infestation par les parasites, tels que la douve ou Haemonchus contortus, est important.
Le Dag score et l’analyse coprologique confortent l’analyse, sachant qu’un score seul ne suffit pas pour poser un diagnostic. Avec le premier, il s’agit de noter la propreté de l’arrière-train de l’animal (de un à cinq) ainsi que de mesurer l’importance des diarrhées. La coprologie dénombre, quant à elle, les parasites.
« Plus l’éleveur dispose d’indices et plus nous sommes forts pour l’analyse et la gestion du troupeau », estime François Claine. M.-F. M.
(1) Association belge agréée qui encadre les éleveurs dans la réalisation de leurs obligations et besoins en matière de santé animale.
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