Fongicides sur blé
Dossier Des programmes toujours d’attaque
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Si l’on excepte quelques situations dans le sud-ouest avec parfois des taux de mycotoxines élevés, globalement, il y a eu en 2020 une bonne qualité sanitaire. Et pour cause, il s’agit d’une petite année en maladies avec 7,8 q/ha de nuisibilité (voir l’infographie ci-dessous) alors que la moyenne pluriannuelle est de 16,4 q/ha, soit plus du double.
D’ailleurs, les données montrent que nous sommes bien dans un contexte « Ecophyto 2 + » de réduction de l’utilisation des pesticides. C’est pourquoi l’institut Arvalis mène, depuis deux ans, des essais de protection intégrée en combinant différents leviers (voir ci-dessous).

Ainsi, en 2020, il y a eu beaucoup moins de traitements fongicides sur blé que les années précédentes. Certes, cela reste lié au climat, mais aussi aux choix des agriculteurs de moins traiter grâce à des variétés de plus en plus résistantes. Cela se traduit par une réduction de la part du premier traitement ou T1 et par une enveloppe fongicides globale en baisse, avec 59 euros cette année contre 69 euros en 2019.

Si dans l’ensemble, les exploitants suivent les conseils habituels de l’institut - notamment celui de n’employer qu’un SDHI par campagne - pour élaborer leurs programmes, les résistances continuent malgré tout d’évoluer.