Deux traites par jour sans aucun manquement, le rythme est parfois pénible à tenir. Surtout lorsque les équipements ou l’aménagement du bâtiment ne sont pas adaptés à l’opérateur. Cette cadence dans une posture plus ou moins appropriée est à l’origine de troubles musculosquelettiques (TMS) qui causent des douleurs. Des solutions doivent être mises en œuvre précocement, car à terme les douleurs deviennent invalidantes.
Confier cette tâche pénible à des robots de traite, c’est le choix de Erwan et Jean-Jacques Tanneau à la tête de 110 prim’holsteins à Concarneau dans le Finistère. Depuis leur installation, les douleurs à l’épaule de Jean-Jacques ont disparu. Cet aménagement correspond à une troisième phase d’automatisation à la SARL du Treff puisque la distribution de l’alimentation et le raclage des couloirs des aires d’exercice sont eux aussi assurés par des équipements innovants.
Souplesse dans l’organisation du travail
Le jeune salarié de l’exploitation, Tangi Guyader, a pris facilement les outils en main. Il reste très attentif aux animaux et apprécie la souplesse de l’organisation du travail. Garder un quai de traite « opérationnel », est cependant une astuce intéressante pour préserver le confort de travail lors du tarissement selon Philippe Le Carluer, conseiller en bâtiment chez Eureden et concepteur de l’aménagement de la stabulation.
Si l’exosquelette n’est pas toujours une solution pour gagner en confort de traite, la prise en compte de la hauteur de la mamelle en complément de la taille du trayeur est une nécessité.