Dans un communiqué paru le mardi 22 novembre 2022, Générations futures estime que l'évaluation de l'exposition des riverains aux produits phytosanitaires et de la dangerosité des produits comporte "de nombreuses failles". Sur cette question, l'association explique avoir officiellement saisi le même jour l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) et la CNDASPE (Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d'environnement).
Générations futures estime que les zones de non-traitement (ZNT) "ne sont pas protectrices des personnes les plus vulnérables et ne couvrent pas toutes les situations réelles". L'association demande "une révision en profondeur" des mesures en vigueur.
Demandes formulées
Générations futures émet plusieurs demandes, dont celle de fixer les distances de sécurité des ZNT "selon le principe de précaution et non pas selon le résultat des évaluations des risques". Elle souhaite que les distances d'épandage soient élargies pour tous les produits, et "a minima pour les produits classés CMR2 et/ou classés pour leur toxicité chronique".
Elle sollicite une réduction de l'intensité maximale de vent au-delà de laquelle les épandages sont interdits, à 10 km/h (19 km/h actuellement). Enfin, l'association estime que "les riverains doivent être informés de manière claire et efficace sur le moment et la nature des épandages".
Les producteurs de phytos répondent
Le lendemain, Phytéis a réagi au rapport de Générations futures, sous forme d’un thread publié sur twitter.
Hier, l'#ONG environnementaliste, Générations Futures, a publié un rapport concluant que les normes actuelles de protection des #riverains des #ZonesAgricoles ne seraient pas suffisamment protectrices⚠️https://t.co/vx7fm9Nv67#Thread🧵explicatif à dérouler ⬇️
« Une nouvelle fois, seules certaines informations sont présentées, accompagnées de nombreuses approximations, commence l’union des industries des phytos. D’autres informations sont omises, tout cela pour favoriser sciemment un climat anxiogène. » Phytéis fait ensuite un point sur la réglementation et les processus d’évaluation des risques.