L’Anses vient de publier une première série de fiches présentant le bilan des données qu’elle recueille, par substance active, dans le cadre du dispositif de phytopharmacovigilance qu’elle coordonne.
Mis en place en 2015, le dispositif de phytopharmacovigilance est un système de veille sanitaire dont l’objectif est de protéger la santé humaine et animale ainsi que l’environnement, en identifiant au plus tôt d’éventuels effets indésirables liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. Il prend en compte l’ensemble de ces effets indésirables.
L’objectif de la phytopharmacovigilance est de pouvoir agir sans délai sur les autorisations de mise sur le marché, si un effet nocif est constaté, pour prévenir sa survenue, par exemple en modifiant les conditions d’emploi d’un produit, en limitant ses usages, voire en retirant l’autorisation de mise sur le marché.
Détecter la substance active dans les milieux
Ainsi, les informations contenues dans ces fiches concernent, pour chaque substance active : l’utilisation de la substance active, la présence de cette substance active dans les milieux (eau, alimentation, air ambiant, imprégnation humaine), les risques pour les populations associées à l’exposition à cette substance active, les impacts observés et les liens potentiels avec cette substance active.
La mise à disposition de ce nouvel outil permet donc d’éclairer le gestionnaire pour la définition de mesures de gestion des risques appropriées, et l’Anses dans l’examen des demandes d’autorisation de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, en complément des informations qu’elle reçoit des demandeurs.