Alors que les plantations de pommes de terre vont débuter, l’UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre) attire l’attention des producteurs sur quelques points de vigilance dans un communiqué du 25 mars 2019.

 

Malgré la tension sur l’approvisionnement en plants, elle considère que la nouvelle hausse des surfaces pressentie cette année reste un élément non négligeable à prendre en compte dans l’élaboration de la production totale. « Dans ces conditions, chaque producteur se devra de veiller à produire la quantité et la qualité pour un débouché, en fonction de son acheteur », ajoute l’UNPT.

Contractualisation

« Les producteurs de pommes de terre doivent signer des contrats “EGA-compatibles” (conformes à l’esprit des États-généraux de l’alimentation) leur assurant une juste rémunération et une sécurisation du revenu », ajoute l’Union. À cette fin, elle a diffusé un contrat-type, disponible sur demande, auquel les producteurs peuvent se référer.

 

« Le tonnage contractualisé – en particulier faisant suite à la campagne de 2018-2019 marquée par de la double peine obligeant des producteurs à racheter de la marchandise pour honorer des contrats qu’ils n’ont pas pu remplir à 100 % à cause de l’aléa climatique – est à raisonner au mieux. Les producteurs doivent s’engager sur un marché sans se sur-couvrir sur les tonnages contractualisés, et en étant vigilants sur certains types de contrats très risqués pour l’amont agricole », appuie l’UNPT

Plants

En ce qui concerne le plant, l’UNPT invite l’ensemble des producteurs, ainsi que l’ensemble des acteurs de la filière, « à respecter non seulement, la réglementation mais aussi les bonnes pratiques agricoles et sanitaires ».