, en mai 2019, les cours de la cerise sont supérieurs à la moyenne 2014-2018 de 22 % et à ceux de l’année passée (+ 14 %). L’offre commercialisée en tout début de campagne est réduite, les rendements en Burlat ayant été faibles dans le Sud. Le produit est fragilisé par le climat venteux et pluvieux. La Vallée du Rhône n’a pas commencé sa campagne.

 

 

En 2019, production en hausse sur un an mais inférieure à la moyenne

En Languedoc et Roussillon, les intempéries de mai conduisent à un étalement du calendrier de récolte prévu initialement. La récolte des cerises précoces Burlat a démarré avec des volumes réduits. La production progresserait néanmoins de 26 % sur un an, suite à une floraison abondante. En Vallée de la Garonne, la production est estimée en hausse de 56 % après une récolte 2018 très réduite.

 

En Vallée du Rhône, les intempéries de mai (pluies et vent) ont entraîné des pertes sur les variétés précoces comme la Burlat, qui n’atteindront pas le potentiel initialement estimé. Les premiers volumes récoltés autour du 20 mai sont réduits. La production est revue à la baisse depuis la dernière prévision. En avril, la floraison s’est déroulée sous des conditions climatiques favorables.

 

En région Paca, les intempéries de mai perturbent les récoltes. Des chutes physiologiques de fruits sont survenues, surtout en Burlat. La floraison avait pourtant été abondante. Pour l’heure, la production est prévue en hausse sur un an, mais en retrait de la moyenne 2014-2018 (- 24 %).

 

Selon Infofruit, en Europe, les cerises précoces ont été durement touchées par les intempéries du printemps, notamment en Espagne et en Italie, où les pertes seraient élevées. La Turquie conserve néanmoins une production particulièrement importante.

La production de 2018 parmi les plus faibles des dix dernières années

Selon le ministère de l’Agriculture, sur l’ensemble de la campagne de 2018 (de mai à juillet), les prix à la production des cerises avaient augmenté légèrement par rapport à ceux de la campagne précédente et à la moyenne de 2013 à 2017 (+2 %).

 

Avec un repli de 22 %, la récolte française de 2018 de cerises figure parmi les plus faibles des dix dernières années. Malgré une charge initiale importante des arbres faisant suite à une bonne floraison, la récolte méridionale a été amputée par un excès d’humidité (vagues orageuses ininterrompues de juin 2018). À cela s’ajoutent les dégâts provoqués par la mouche drosophile, essentiellement dans la vallée de la Garonne et en Provence. La fragilité des fruits a conduit à un arrêt des récoltes par les producteurs et ainsi à une chute de la production de 2018. La production de la Région Paca a été de nouveau amoindrie (–33 % en dessous de la moyenne de 2013 à 2017).